Nombreuses sont les personnes qui souffrent d’une perte conséquente de cheveux. Pour la plupart, le problème est résolu après l’adoption d’une meilleure hygiène de vie ou suite à un traitement anti-chute de cheveux alors que pour d’autres, le problème ne cesse d’évoluer jusqu’à totalement laisser des zones chauves. Quand ces zones s’élargissent, certains arrivent à bien le vivre tandis que d’autres préfèrent se tourner vers des solutions plus efficaces comme les implants capillaires ou la greffe des cheveux.
En quoi consistent les implants capillaires ?
C’est une intervention chirurgicale qui vise à implanter de nouveaux follicules pileux au niveau des zones chauves et/ou dégarnies de la tête.
L’intervention peut se dérouler de diverses manières, mais la technique la plus courante est celle de la bandelette. Cela consiste à prélever une bande de peau recouverte de cheveux au niveau de l’arrière de la tête. La bandelette fait environ 1 cm de large tandis que la longueur dépend de l’ampleur de la zone à couvrir. Après le prélèvement, la zone est suturée de sorte à ne laisser qu’une fine cicatrice longitudinale. Celle-ci sera recouverte par les cheveux alentours lorsqu’ils repousseront.
Après avoir prélevé la bande, le chirurgien la découpe en petits morceaux afin d’isoler les unités folliculaires. Cette étape se déroule sous un microscope pour ne pas endommager les greffons.
Quand tous les greffons seront retirés, on procède à l’implantation au niveau de la zone chauve. Le chirurgien commence par réaliser de petits orifices pour accueillir les greffons. Ces derniers sont ensuite implantés, un à un, sur toute la totalité de la zone dégarnie. L’intervention peut durer quelques heures en fonction du nombre de greffons à implanter.
Quand peut-on avoir recours aux implants capillaires ?
La greffe de cheveux ne requiert pas de tranche d’âge précise étant donné que l’alopécie évolue différemment chez chaque patient. Il arrive effectivement qu’un jeune adulte d’à peine 20 ans se retrouve déjà avec une calvitie très avancée comme il peut arriver qu’un adulte senior n’en soit qu’à ses débuts. Il n’y a donc pas d’âge précis à partir duquel on peut y avoir recours.
Toutefois, si l’alopécie n’est pas encore trop avancée, mieux vaut commencer par des traitements intermédiaires. Ceux-ci peuvent se montrer plus efficaces, même si à un moment donné, ils peuvent ne plus suffire pour recouvrir la zone.
Il faut aussi retenir que l’alopécie, une fois diagnostiquée, est un phénomène évolutif. Cela signifie qu’au fil du temps, la perte de cheveux s’intensifiera de plus en plus jusqu’à laisser des zones chauves. Mieux vaut attendre qu’elle soit bien installée et qu’il n’y ait plus de traitement possible avant d’envisager une chirurgie esthétique.
Pourquoi attendre avant d’envisager des implants capillaires ?
Parce que cela vous évitera de prévoir une nouvelle intervention plus tard. En effet, si vous planifiez une greffe de cheveux trop tôt alors que l’alopécie en est juste à son commencement, il faudra refaire une autre intervention plus tard pour les zones nouvellement chauves.
Attention toutefois, il ne faut pas attendre que l’alopécie soit totale avant d’y recourir puisque le chirurgien n’aura plus de zone où prélever la bandelette. Le meilleur moment dépendra alors de chaque patient.
En cas d’alopécie prématurée, qui survient chez les moins de 30 ans, les spécialistes conseillent d’attendre les 30 ans pour intervenir. Cela leur laisse le temps d’essayer d’autres traitements moins invasifs et de retarder le plus possible l’opération.
Il faut savoir que la chute prématurée des cheveux est souvent due à des troubles hormonaux. Normalement, une fois le cap des 30 ans passé, la chute commence à freiner sauf dans certains cas. Si la perte de cheveux se réduit, il est possible de prévoir quelques implants pour regarnir les cheveux. Si la perte se maintient, il est conseillé d’attendre quelques années pour que le phénomène évolue et pour qu’on puisse ensuite y remédier de manière radicale.
En règle générale, l’âge idéal pour recourir à une greffe de cheveux tourne autour de 40 ans.
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Que faire avant une greffe des cheveux ?
Quand vous avez pris votre décision de faire des implants et que vos examens médicaux n’y voient aucun inconvénient, voici quelques conseils pour optimiser les chances de réussite :
- Tous les jours, pendant le mois qui précède d’intervention, massez-vous le cuir chevelu pendant 5 mn par jour. Alternez les mouvements horizontaux et les mouvements verticaux. Ces massages permettent de rendre la zone d’implantation plus souple.
- Pendant le mois qui précède l’intervention, il est conseillé d’arrêter de fumer pour réduire les risques de nécrose. Ce sevrage devra ensuite être maintenu pendant les mois qui suivent l’opération.
- Le médecin prescrit parfois des traitements avant la greffe de cheveux. Il peut s’agir de traitement visant à stimuler la pousse des cheveux ou des traitements contre les problèmes d’eczéma ou d’autres infections au niveau du cuir chevelu. L’opération ne peut se faire si ces phénomènes ne sont pas traités.
Dans le cas où l’intervention n’est pas encore nécessaire, il est possible de se voir prescrire des traitements pour retrouver une bonne densité capillaire. Ces derniers reposent, le plus souvent sur l’alimentation et l’hygiène de vie. On pourra alors vous préconiser des compléments alimentaires qui favorisent la repousse des cheveux.
Excellent article !
Faire des implants capillaires est en effet la solution la plus idéale en cas de perte de cheveux que ce soit pour les hommes ou pour les femmes. intervention est simple à effectuer. Comme pour toute intervention chirurgicale, il faut bien choisir l’établissement qui va réaliser l’opération et bien suivre les précautions nécessaires pour éviter les dangers.